Giro d'Italia 2014. Etape 2. Belfast – Belfast (218km), le 10/05/2014.

Aujourd'hui, en Irlande, c'était jour de sprint. Juste histoire de rigoler, les organisateurs avaient posé un virage à trois cents mètres de l'arrivée. C'est un Orica qui est sorti en tête avec Bouhanni dans sa roue. Sauf que le Orica, il s'est dit qu'il avait assez travaillé pour la journée ce qui fait que le français s'est retrouvé comme un couillon en tête du peloton, obligé de lancer son sprint un peu trop tôt. Kittel, lui, a attendu un petit peu encore avant de déployer ses grandes ailes pour aller flinguer le français et tous les autres, tranquille, sur la ligne d'arrivée. Bouhanni finit deuxième et Nizzolo complète le podium. Chez les Orica, c'est classique, on aime bien faire tourner le maillot de leader après un contre-la-montre par équipe victorieux, avant de disparaître dans les profondeurs du classement général dès que les routes s'élèveront un peu. Après Tuft, donc, c'est Matthews, le sprinteur de la maison, huitième de l'étape, qui prend le maillot rose et espère le garder quelques jours encore. Dans l'échappée, c'est Tjallingii qui passe en tête des deux sprints au sommet de côtes pas vraiment plus violentes qu'un pont d'autoroute pour le classement du meilleur grimpeur et endosse le maillot bleu. Chez les prétendants à la victoire finale à Trieste, seul Kelderman évite la petite cassure de trois secondes derrière les sprinteurs. Pour les autres, pas grand'chose à signaler si ce n'est Rodriguez qui, s'il continue à traîner en queue de peloton, ne devra pas venir pleurer s'il rate encore une victoire sur un grand tour.

Nicolas Blaise



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